Le jardin plume est notre jardin. Nous l’avons dessiné , construit, planté selon nos goûts et nos envies tout en sachant que le jour venu il serait ouvert au public. Ouvrir son jardin c’est basculer un peu dans le monde de l’exposition et du spectacle. On établi un programme avec des horaires de séances – il arrive que les visiteurs vous demandent « deux places s’il vous plait » (sic) .On vient nous voir, parfois de loin , on paye son entrée. Alors il faut faire le maximum, non pas pour plaire à tout le monde mais pour que le jardin soit cohérent et surtout fidèle à nos intentions. Ce parallèle avec le monde du spectacle fait que le mot « coulisses » nous plaît bien. Quand c’est fermé on ramasse les pommes, on désherbe, on taille, on tond on replante, on arrose pour que tout soit parfait à l’ouverture, sans brouette en travers des chemins! Ce sont aussi les jours ou les photographes, journalistes ou équipes de télé viennent nous voir. Les jardins et les jardiniers aiment ont besoin que l’on parle d’eux et de leur travail.
Le Jardin Plume is our garden. We have designed, built and planted it according to our tastes and desires, knowing that one day it would be open to the public.
Opening your own garden is like sliding into the world of show and exhibition. You have to decide on a programme and a schedule- occasionally, visitors ask: «Two places please!» … People come to visit, sometimes from far away, pay their entry ticket. So, we have to do our best, not to please everybody, but so that the garden is consistent and above all, true to our intentions. It is this analogy with the world of performing arts that the word « backstage » seems right. Behind the scenes, we pick up apples, we weed, cut and mow, we plant and water for everything to be perfect for the opening, no wheelbarrows left lying about! There are also the days when photographers, journalists or TV crews come and visit us. Gardens and gardeners alike need to hear about their work and be spoken about.